
Sur la plage des Embruns, Surfrider sensibilisait les résidents du CAT de Bayonne au printemps dernier ©xoriburu.info
L’association n’attend pas les années pour organiser ses actions. Dès l’année suivante, en 1991, 300 surfers descendent l’Adour : ils manifestent contre ceux qui enveniment leurs « milieux », les déchets, de quelque nature qu’ils soient : pétrolifères, plastiques… Deux ans plus tard, une enquête épidémiologique réalisée par 75 chercheurs sur la côte Aquitaine lève le voile sur le potentiel nocif de la pratique du surf et de la baignade. En cause : la qualité des eaux marines.
Les bénévoles ne se contentent pas de dénoncer et de manifester. Ils arpentent les plages. Ils ne sont pas alors vêtus de leurs combinaisons noires, et une planche sous le bras. Ils sont là pour nettoyer les plages, sacs-poubelles en main. L’opération prend de l’ampleur…
Les bénévoles ne se contentent pas de dénoncer et de manifester. Ils arpentent les plages. Ils ne sont pas alors vêtus de leurs combinaisons noires, et une planche sous le bras. Ils sont là pour nettoyer les plages, sacs-poubelles en main. L’opération prend de l’ampleur…
Puis vient le temps de battre pavillon noir. C’est en 1997.
Zoom arrière. En 1985, les autorités françaises avaient lancé le label Pavillon bleu des communes du littoral. Selon deux critères (qualité des eaux de baignade et assainissement), ce label garantissait aux baigneurs la propreté des plages aux villes qui présentaient leurs dossiers.
Deux ans plus tard, le Pavillon bleu devient européen. Les critères d’attribution se corsent. L’Union européenne dresse chaque année la liste des lieux labellisés Pavillons bleus. Les Pavillons noirs que Surfrider Europe oppose au label européen dénonceront jusqu’en 2003 les problèmes de pollution du littoral français. Les villes épinglées tempêtent… Pour autant, elles investissent dans l’assainissement de leurs eaux usées.
L’Union européenne durcit en plus sa législation sur les eaux de baignade, applicable dans tous ses pays membres. D’ici 2015, les Etats devront pouvoir l'appliquer. Selon une simulation de Surfrider en 2009, 10% des plages en Europe seraient fermées faute de répondre aux critères de la nouvelle directive. Les autorités ont encore du sel sur la planche.
L’association aussi. Après la marée noire dans le golfe du Mexique elle a appelé l’Union européenne à adopter un moratoire sur les exploitations pétrolières offshore dans ses eaux. Pétition lancée à l’appui. On ne gagne pas toujours : l’UE en a décidé autrement.
Mais nul doute que les surfers ne baisseront pas pavillon sur les vagues des pollutions. Outre les actions de lobbying dans les hautes sphères à Bruxelles, Paris, Madrid... chaque année, ils invitent enfants et adultes à participer aux grandes manœuvres sur les plages. Histoire de les sensibiliser…
Ce week-end, Surfrider inaugure d’ailleurs un Centre permanent d’éducation et de mobilisation pour le développement durable, avenue Etienne à Biarritz.
Zoom arrière. En 1985, les autorités françaises avaient lancé le label Pavillon bleu des communes du littoral. Selon deux critères (qualité des eaux de baignade et assainissement), ce label garantissait aux baigneurs la propreté des plages aux villes qui présentaient leurs dossiers.
Deux ans plus tard, le Pavillon bleu devient européen. Les critères d’attribution se corsent. L’Union européenne dresse chaque année la liste des lieux labellisés Pavillons bleus. Les Pavillons noirs que Surfrider Europe oppose au label européen dénonceront jusqu’en 2003 les problèmes de pollution du littoral français. Les villes épinglées tempêtent… Pour autant, elles investissent dans l’assainissement de leurs eaux usées.
L’Union européenne durcit en plus sa législation sur les eaux de baignade, applicable dans tous ses pays membres. D’ici 2015, les Etats devront pouvoir l'appliquer. Selon une simulation de Surfrider en 2009, 10% des plages en Europe seraient fermées faute de répondre aux critères de la nouvelle directive. Les autorités ont encore du sel sur la planche.
L’association aussi. Après la marée noire dans le golfe du Mexique elle a appelé l’Union européenne à adopter un moratoire sur les exploitations pétrolières offshore dans ses eaux. Pétition lancée à l’appui. On ne gagne pas toujours : l’UE en a décidé autrement.
Mais nul doute que les surfers ne baisseront pas pavillon sur les vagues des pollutions. Outre les actions de lobbying dans les hautes sphères à Bruxelles, Paris, Madrid... chaque année, ils invitent enfants et adultes à participer aux grandes manœuvres sur les plages. Histoire de les sensibiliser…
Ce week-end, Surfrider inaugure d’ailleurs un Centre permanent d’éducation et de mobilisation pour le développement durable, avenue Etienne à Biarritz.