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Certains insectes sont meilleurs que d'autres à terminer leur vie, croqués par les hommes. En fait, il existe plus de mille espèces comestibles dans le monde. Et des pays ne font pas la fine bouche devant. Bien au contraire. Au Mexique, 500 insectes différents sont ainsi cuisinés, 250 en Afrique, 180 en Chine... Au menu, les scarabées, les papillons, les abeilles ou les guêpes, les sauterelles, les termites, les punaises ou les cigales. C'est bon paraît-il. Et Ils nourrissent surtout ceux qui les consomment.
Les insectes ont leurs vertus aiment à préciser les experts du genre. Ils présentent même souvent des taux de protéines supérieures à ceux des mammifères d'élevage, tel le poulet, le bœuf ou le poisson. Ils sont riches en lipides, vitamines et minéraux. Une raison pour laquelle certains d'entre eux sont déjà utilisés comme aliments complémentaires des animaux de fermes terrestres ou aquatiques, mammifères ou poissons. En plus, ces insectes, telle la mouche soldat ou le vers de farine, réduisent les pollutions. La première celle issue du fumier et le seconds des déchets à faible valeur nutritive. D'ailleurs, des élevages de ces insectes ont été mis sur pied dans certains pays pour répondre à ces deux problématiques.
Jusqu'ici, les insectes que les hommes consomment ont été prélevés dans leurs milieux naturels. Leur consommation était donc saisonnière. Et pour y pallier, des producteurs se sont attelés à les élever et les vendre pour la consommation humaine. Pas besoin de franchir les océans pour trouver ce type d'élevage atypique. Les Pays-Bas en abritent déjà trois.
C'est d'ailleurs aux Pays-Bas qu'une équipe scientifique a étudié les émissions potentielles de gaz à effet de serre d'élevage d'insectes. Cinq espèces ont été analysées : la blatte géante d'Argentine et la cétoine marginée du Kenya, le criquet migrateur, le grillon domestique, le ver à farine. Les animaux ont été placés dans des conditions similaires à celles rencontrées dans des élevages existants. Trois jours pendant lesquels les scientifiques ont analysé les gaz et l'ammoniac qu'ils ont émis.
Leur étude publiée sur le site de Plosone.org conclut que les insectes produisent moins d'ammoniac que les mammifères de ferme et qu'ils émettent, pour quatre d'entre eux, moins de gaz à effet de serre que les porcs. Mieux, que leur production de tels gaz représente 1% des gaz émis par les bovins. Un moindre mal donc pour le réchauffement climatique.
Au-delà des questions de bien-être animal, certains pourfendent aujourd'hui la consommation de viande rouge ou blanche pour les émissions de gaz à effet de serre de sa production. L'élevage des veaux, vaches, cochons et poulets pèse lourd dans la balance des pollutions. Il émettrait 18% du dioxyde de carbone émis par l'homme (toute activités confondues), en tenant compte bien sûr des transports de ces animaux, de leur alimentation, de leur abattage, de la transformation des produits carnés...
Pour ses auteurs, l'étude néerlandaise indique que les insectes pourraient être une alternative plus durable que les mammifères pour produire des protéines animales. Ceci par rapport aux gaz et à l'ammoniac que leur élevage émet. L'étude nécessite des analyses complémentaires pour étayer cette conclusion.
Resterait aux amateurs de viande rouge ou blanche à se laisser convaincre et aux éleveurs de veaux, ou de poules à se tourner vers les insectes... A moins que l'humanité un jour n'abandonne purement et simplement les protéines animales.
Les insectes ont leurs vertus aiment à préciser les experts du genre. Ils présentent même souvent des taux de protéines supérieures à ceux des mammifères d'élevage, tel le poulet, le bœuf ou le poisson. Ils sont riches en lipides, vitamines et minéraux. Une raison pour laquelle certains d'entre eux sont déjà utilisés comme aliments complémentaires des animaux de fermes terrestres ou aquatiques, mammifères ou poissons. En plus, ces insectes, telle la mouche soldat ou le vers de farine, réduisent les pollutions. La première celle issue du fumier et le seconds des déchets à faible valeur nutritive. D'ailleurs, des élevages de ces insectes ont été mis sur pied dans certains pays pour répondre à ces deux problématiques.
Jusqu'ici, les insectes que les hommes consomment ont été prélevés dans leurs milieux naturels. Leur consommation était donc saisonnière. Et pour y pallier, des producteurs se sont attelés à les élever et les vendre pour la consommation humaine. Pas besoin de franchir les océans pour trouver ce type d'élevage atypique. Les Pays-Bas en abritent déjà trois.
C'est d'ailleurs aux Pays-Bas qu'une équipe scientifique a étudié les émissions potentielles de gaz à effet de serre d'élevage d'insectes. Cinq espèces ont été analysées : la blatte géante d'Argentine et la cétoine marginée du Kenya, le criquet migrateur, le grillon domestique, le ver à farine. Les animaux ont été placés dans des conditions similaires à celles rencontrées dans des élevages existants. Trois jours pendant lesquels les scientifiques ont analysé les gaz et l'ammoniac qu'ils ont émis.
Leur étude publiée sur le site de Plosone.org conclut que les insectes produisent moins d'ammoniac que les mammifères de ferme et qu'ils émettent, pour quatre d'entre eux, moins de gaz à effet de serre que les porcs. Mieux, que leur production de tels gaz représente 1% des gaz émis par les bovins. Un moindre mal donc pour le réchauffement climatique.
Au-delà des questions de bien-être animal, certains pourfendent aujourd'hui la consommation de viande rouge ou blanche pour les émissions de gaz à effet de serre de sa production. L'élevage des veaux, vaches, cochons et poulets pèse lourd dans la balance des pollutions. Il émettrait 18% du dioxyde de carbone émis par l'homme (toute activités confondues), en tenant compte bien sûr des transports de ces animaux, de leur alimentation, de leur abattage, de la transformation des produits carnés...
Pour ses auteurs, l'étude néerlandaise indique que les insectes pourraient être une alternative plus durable que les mammifères pour produire des protéines animales. Ceci par rapport aux gaz et à l'ammoniac que leur élevage émet. L'étude nécessite des analyses complémentaires pour étayer cette conclusion.
Resterait aux amateurs de viande rouge ou blanche à se laisser convaincre et aux éleveurs de veaux, ou de poules à se tourner vers les insectes... A moins que l'humanité un jour n'abandonne purement et simplement les protéines animales.