
Onze militants de la protection animale attendaient silencieusement jeudi soir les responsables de l'organisation des corridas de Bayonne et leurs invités ©V.B
« Corrida basta »... Sous un ciel plombé jeudi en fin d’après-midi, onze militants de la protection animale se sont retrouvés devant la maison des associations de Bayonne. Ils entendaient manifester leur farouche opposition à la tauromachie alors que la ville de Bayonne allait présenter devant les aficionados les cartels de l’été.
Massacre, souffrance animale...

Carole et Daniel évoquent les grands mouvements d'opposition contre la souffrance animale ©V.B.
« J’ai bricolé des pancartes hier soir, commenta Carole. Avec des piquets de mon jardin. J’en ai plein la voiture. » Mais les pancartes cette fois-ci ne serviront pas toutes : des opposants à la corrida qui entendaient participer à cette manifestation se sont désistées à la dernière heure. Pas toujours facile de mobilier les foules. « Mais ce n’est pas une manifestation, remarqua Daniel Raposo, délégué départemental de la fondation Brigitte bardot. C’est une haie de déshonneur. » Une haie de déshonneur qui fait parfois mouche...
Alors que les invités de la ville passaient devant eux, les protecteurs évoquèrent les grands mouvements d’opposition que suscitent les corridas. Dont la dernière en date, à Alès les11 et 12 mai derniers : « Nous étions plus de 3000 » témoigna Carole, un peu électron libre de la protection animale qui va d’une manifestation à une autre. Contre la corrida hier. Contre la fourrure demain. « Pour Alès, nous sommes partis de Pau en bus qui au fil de ses haltes s’est rempli. Nous avons manifesté tout le week-end. Samedi et dimanche. »
Massacre, souffrance animale... les militants ne mâchaient pas leurs mots pour dénoncer le spectacle des arènes. Cet été, Bayonne organisera deux corridas à cheval, l’une de rejon, la seconde portugaise (1), quatre corridas à pied, une novillada piquée et trois novilladas non piquées. Trente-six taureaux et dix-huit novillos seront mis à mort. Cette année, la ville célèbrera deux anniversaires : la première corrida en France eut lieu à Bayonne voilà cent soixante ans ; les premières arènes de la ville furent inaugurés en 1893... La protection animale ne baissera pas pour autant les bras.
(1) Contrairement à certaines idées tenaces, la corrida portugaise implique la mort des taureaux. Non pas dans l'arène. Mais à sa sortie.
Alors que les invités de la ville passaient devant eux, les protecteurs évoquèrent les grands mouvements d’opposition que suscitent les corridas. Dont la dernière en date, à Alès les11 et 12 mai derniers : « Nous étions plus de 3000 » témoigna Carole, un peu électron libre de la protection animale qui va d’une manifestation à une autre. Contre la corrida hier. Contre la fourrure demain. « Pour Alès, nous sommes partis de Pau en bus qui au fil de ses haltes s’est rempli. Nous avons manifesté tout le week-end. Samedi et dimanche. »
Massacre, souffrance animale... les militants ne mâchaient pas leurs mots pour dénoncer le spectacle des arènes. Cet été, Bayonne organisera deux corridas à cheval, l’une de rejon, la seconde portugaise (1), quatre corridas à pied, une novillada piquée et trois novilladas non piquées. Trente-six taureaux et dix-huit novillos seront mis à mort. Cette année, la ville célèbrera deux anniversaires : la première corrida en France eut lieu à Bayonne voilà cent soixante ans ; les premières arènes de la ville furent inaugurés en 1893... La protection animale ne baissera pas pour autant les bras.
(1) Contrairement à certaines idées tenaces, la corrida portugaise implique la mort des taureaux. Non pas dans l'arène. Mais à sa sortie.